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  • : Le blog de Mémé Mounic
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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 23:01

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A vous tous mes amis!

et à la terre entière.........

UNE BONNE ANNEE 2013 !

Je vous envoie mon premier

 "Gros Bisou"

de l'an nouveau.

mémé mounico

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 19:20


Je vous présente, ci dessous, un billet de Nadine, de Trans.

 
Nadine est une fille  qui connait des tas de choses sur la Provence...Elle avait un super blog sur un site ,mais a dû en changer.Elle me demande de vous communiquer sa nouvelle adresse, ce que je fais volontiers:

Passion Provence http://www.passionprovence.org/

 

Allez lui rendre visite, parce qu'elle est malade,et qu'elle se décarcasse pour faire ses billets.Merci pour elle!

 

Voici donc un de ses billets, sur la PROPRETE ,...avant!

 

**************************

Les dents

 

 
Jusqu’au Moyen Âge, les dents sont rarement frottées mais, quand c’est le cas — dans les milieux nobiliaires —, elles sont nettoyées avec un cordon de soie (esguillette) ancêtre du fil dentaire.
C’est au XIVe siècle qu’apparaissent les premiers cure-dents fabriqués. Quant à la brosse à dents, elle apparaît en Chine en 1498, mais il faut attendre le xviie siècle pour qu’elle soit introduite en Europe. Jusque-là, on se rince la bouche à l’eau ou avec une soupe de vin, voire de l’urine (son usage, attesté depuis le monde romain, disparaît au xvie siècle). Les mauvaises dentitions sont donc choses courantes.
Il faut attendre la Renaissance pour que l’hygiène buccale, afin d’éviter la fétidité de l’haleine et plus encore la perte prématurée des dents, se développe : les premières poudres dentifrices apparaissent ainsi que l’eau parfumée qui rafraîchit l’haleine. Cure-dents, cure-oreilles et cure-ongles se répandent ; toutefois, malgré ces quelques progrès, le sourire n’entre toujours pas dans l’éventail des recettes de séduction. C’est à partir du xviiie siècle que la brosse à dents se répand. Au xixe siècle, les hygiénistes recommandent les gargarismes et le frottage des dents à l’eau. On conseille le brossage après chaque repas, mais pendant l’enfance, les dents sont le plus souvent simplement rincées, ce qui donne des sourires laissant découvrir de nombreuses caries. 

 
Les cheveux

Au début du viie siècle, saint Colomban insiste dans ses monastères sur l’importance du nettoyage régulier des cheveux : c’est pourquoi, pour éviter la vermine et en simplifier l’entretien, les ecclésiastiques prennent l’habitude de se les raser. Mais, en dehors des congrégations religieuses, les cheveux sont peu soignés. Les chapeaux les enferment et les cachent, couverts de parasites qui sont considérés comme un dérèglement des humeurs (lié à l’alimentation) plus que comme une preuve de saleté. Et face à la vermine quotidienne, l’épouillage familial n’est pas rare.

C’est pour cacher son crâne chauve qu’Henri III met la perruque à la mode au xvie siècle, mais le soin apporté aux perruques n’empêche pas les poux d’y proliférer. Si la mode des perruques s’estompe au xviiie siècle, il faut attendre le xixe siècle pour que l’on recommande de savonner fréquemment le cuir chevelu, au jaune d’œuf ou à l’huile d’amande douce. Comme ces recommandations sont peu suivies d’effets, on conseille surtout de couper les cheveux très courts pour éviter poux et teignes. Ce n’est que depuis quelques dizaines d’années que les cheveux sont lavés avec d’autant plus de soins que leur aspect est immédiatement visible.


 

Comment être propre sans eau ?

Les odeurs du corps étaient "effacées" par des frottements et des parfums. Frictions et ablutions sont alors les deux rituels sacrés de la France. Pour pallier la puanteur du corps sale, le renouvellement du linge - signe de classe aussi par sa blancheur, sa matière, son esthétique, devient une règle. Le poudrage des cheveux (qui évite le lavage en entretenant la souplesse), le choix des dentelles comme textile (elles retiennent le parfum), l'eau de cannelle, tenue en bouche pour assurer la fraîcheur de l'haleine, l'usage immodéré du parfum (qui "recrée merveilleusement le cerveau !"), les sachets placés sous les aisselles ou sur les hanches, glissés dans les plis des robes ou les revers des pourpoints sont autant d'instruments de propreté.
Mais, en apparence seulement...

Les premiers à se mettre dans le bain

Un objet inédit apparaît, après 1740 chez les nobles : la "chaise de propreté" ou "bidet". Un peu plus tard, ce sera la naissance des cabinets de toilette, ancêtres de nos salles de bains. Toutes ces innovations prouvent que l'usage de l'eau change fortement au milieu du XVIIIe siècle. Même si son utilisation ne correspond évidemment pas encore à celle d'aujourd'hui.

 
Les salles de bain


Les salles de bains deviennent à la mode sous Louis XVI, avec des cuves en cuivre et des baignoires sabot et, dès 1770, les premières baignoires en tôle popularisent cette diffusion. Toutefois, on se baigne encore souvent dans les rivières, à la grande indignation de certains qui critiquent cette pratique qui s’effectue le plus souvent dans le plus simple appareil à côté des bateaux-lavoirs où se rassemblent les femmes. Puis, à la fin du siècle, des bateaux « toués » abritant les baigneurs des regards indiscrets s’installent au bord des rivières.

 


C’est seulement au xixe siècle que le bain devient une pratique hygiéniste : bain frais pour son action tonique, bain tiède procurant calme et bien être, bain chaud en thérapie. Le développement de l’adduction d’eau publique permet la multiplication des bains publics (125 à Paris en 1850). À la même date, 950 000 Parisiens prennent plus de deux millions de bains, soit une moyenne de 2,23 bains par habitant et par an.

Les bains médicamenteux connaissent une grande vogue avec l’apparition des premières stations thermales, précédant la mode des bains de mer (1820-1840). Alors que la douche n’est encore réservée qu’aux applications médicales, le bain devient un moment accordé à sa propreté, et non plus de détente et de loisir.

 



Jusque dans les années trente, de nombreuses municipalités subventionnent et créent des bains publics alors que dans les logements luxueux, la salle de bains est devenue aussi commune que la cuisine ou la salle à manger.

En 1962, 29% des foyers disposent d’une baignoire ou d’une douche, 48% en 1968, 85% en 1990. Aujourd’hui 44% des Français se lavent tous les jours et 50% se lavent entièrement plusieurs fois par semaine, mais 26% se baignent ou se douchent chaque jour. Et encore y a-t-il des nuances à apporter selon les catégories socioprofessionnelles auxquelles les gens appartiennent, les régions et le sexe : 39% des femmes prennent un bain ou une douche quotidienne contre 19% des hommes.

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