Une très belle exposition s'est tenue pendant trois jours à la salle B.Gavoty.

Elle avait pour thème la guerre de 14/18. La personne à l'origine de  cette expo est Mr Jean-Pierre PITEUR, qui réside au quartier Pichabert.

Pendant de longs mois, pour ne pas dire des années, il a assemblé avec ténacité des noms, des images, des objets, des témoignages  de personnes du village , trouvant chez des descendants des familles des lettres, des armes, des costumes , ayant appartenu aux "poilus" de 14...

Il est a noter que les enfants des écoles, conduits par les institutrices à la salle des fêtes, ont pu visionner un film relatant cette horrible guerre.

Verdun, le chemin des Dames, les tranchées pleines de boues, les combats meurtriers...

Un devoir de mémoire, pour que nul n'oublie...

nous y sommes allés, avec mon fils et mes petits enfants. 

J'ai dit à Lily: tu vois ce Monsieur, avec Le bras en écharpe, c'était mon oncle Léon Magne, qui était marié avec la soeur de ma mémé...

et j'ai montré aussi la baïonnette , qui avait appartenu à mon grand père Henri , parti au front à 44 ans, avec deux enfants en bas âge.... ( il était né en 1870...)

j'ai expliqué aussi les "brailles garance" (du nom de la plante qui servait a teindre le tissu) les pantalons rouges du début de la guerre, qui se voyaient de si loin que les pauvres piou-piou tombaient par dizaines...

Ils furent remplacés par des pantalons bleus....

Que de souffrances! que de familles dans le deuil et les larmes...

Le premier a tomber pour la France , de notre village , fut Jules Martin,  oncle de Julie ( Lily) Broquier - Gilly ....

Les autres ont suivi...Pauvres jeunes...

Leurs noms sont gravés dans le marbre du monument .

Afin que nul n'oublie.

Et qu'ils ne soient pas morts pour rien

Un grand coup de chapeau à Mr Piteur et aux membres de l'association des Anciens Combattants qui l'ont aidé pour l'installation.

Une exposition remarquable.

Pendant l'année, il est rare de voir le parking du cimetière envahi par les voitures... Mais en cette période de Toussaint, tout le monde arrive pour nettoyer les tombes et les fleurir...

Les chrysanthemes jettent leurs notes de couleurs sur les dalles de marbre.

Pour moi, c'est un réconfort de voir que les gens que j'ai (presque tous) connus ne sont pas oubliés. 

J'ai porté des roses à une amie de ma maman, Marie-Jeanne.

Elle repose avec ses parents Madeleine et Fortuné.

Elle habitait aux Etats Unis, mais avait demandé a être enterrée en terre Flassannaise.

J'ai envoyé la photo de sa tombe à l'un de ses fils .Peter.

Je suis sa Marraine . Et Louis est son Parrain.

Je ne l'ai vu que peu de fois dans ma vie...

Le jour du baptême , et quand il vivait avec sa mère chez la petite Madeleine,

puis quand il était venu à Paris , pour ses études.

Le voici a gauche, avec à ses côtés, mon oncle Emile, Louis, son parrain et Pépé Jean-Guy, à droite...

C'était en 1990. Ils regardaient une partie de boules au village...

je vous raconte ça , parce que je pense à ceux qui ont des parents, ou de la famille, enterrés quelque part dans une contrée lointaine...

Peut être que les jeunes n'ont pas ,comme moi, ce sentiment d'apaisement qu'apporte le fait de se recueillir près d'une tombe.

Je parle , tout le temps, à ma mère et mon père, à ma mémé, à ma copine Pati, à Néou, à mes amis, à ceux que j'aimais et qui sont partis trop tôt ...

Comme s'ils étaient là...

A pépé, je ne lui dis rien. Juste je pleure. 

Des fois...

La messe de Toussaint sera célébrée à 11h , le jeudi 1er Novembre.

Venez prier pour ceux qui nous ont quitté.

Leï mouar soun jamai mouar tant que s'en souvenen.....

Voilà des nouvelles fraiches du parking! 

Une lettre de Malika Gualco ,membre du collectif de défense du quartier, plus une photo qu'elle vient de prendre ce matin, où l'on voit que l'entreprise démolit le mur jusqu'à la maison de Mr Courcier, après le jardin de Marie Turle! 

La folie douce...

Pour ma part, j'ai vu une vieille dame en pleurer.

Courrier de Mme GUALCO :
Monsieur,
Suite à l'article paru dans le Var matin du 20 Octobre 2018, je voulais apporter quelques rectifications: Le collectif n'est pas contre le l'extension du parking qui sur le papier a l'air d'un très beau projet.
Le problème que nous dénonçons chez le choix de faire la sortie en bas de la rue au numéro 23. Cette décision prise sans concertation, ni information avec les riverains change complètement le quartier. Un mur datant de 1400 a dû être détruit pour effectuer une descente augmentant le risque d'inondation car à ce niveau aucun pluvial n'est prévu, et un risque accru d'accident aux piétons car il est impossible d'y faire des trottoirs.

Après le décès de Mme Louise Beuil , puis celui de Mme Micheline Rimbaud, cette artiste qui peignait si joliment notre village dans ses aquarelles, et que nous avons accompagnée hier soir à sa dernière demeure, au cimetière , c'est demain matin ,à 10 h, en ce vendredi 19 octobre que sera célébrée la messe des obsèques de Mme Colette Ferrero...

A toutes les personnes dans la peine, nos bien sincères condoléances.

 Le parking de Momon..

Impossible pour moi d'appeler le parking du nom du sculpteur des célèbres cariatides; j'ai nommé Pierre Puget. Pour mon frère, pour moi, pour les gens qui l'aimaient, ce terrain sera à jamais le jardin de Momon...

Ceci étant dit, je viens vous livrer quelques réflexions.

Que personne n'y voit une attaque politique ou personnelle.

J'ai l'habitude de dire ce que je pense, ce n'est pas à 72 balais que je vais arrêter...

Voilà.

Une réunion s'est tenue au Moulin le 12 octobre. Elle a été provoquée par les nombreuses questions que se posaient (se posent!) les riverains du parking.

Le Maire, Bernard Fournier, et quelques membres du Conseil municipal, l'architecte Stephane Comby, le secrétaire général de la mairie, le directeur des travaux  venaient présenter leur future réalisation ( commencée le 8, c'est à dire 4 jours avant la réunion).

Celle ci démarre. Aussitôt, intervention de Mme Gualco, qui demande pourquoi on n'a pas tenu cette réunion AVANT le début des travaux.

Réponse du maire: Bernard Fournier vendangeait... étonnement de Mme Gualco qui explique qu'elle avait envoyé au mois de juillet un courrier a tous les conseillers municipaux, et que personne (hors Mr Jouannick) ne lui a répondu!

s'en suit alors un dialogue de sourds! Tout le monde parle en même temps, le ton monte.

Le maire essaie de calmer le "jeu". L'architecte explique le plan et les travaux...

Retour des questions:

- la rue va-t - elle être en sens unique ... les élus n'ont pas encore décidé...

- le bassin de rétention sera a quelle profondeur? où s'écoulera l'eau : 60 cm , écoulement dans la rivière

- combien y aura t il de places en tout? là c'est comme au loto! 60 dit l'un , 65 dit l'autre . Mais non 70... je dirais bien quine, mais ce n'est pas rigolo

-Et si la rivière déborde, l'eau ira où ?......

- Et si ça inonde les garages ?

-et où passer pour emmener les enfants à l'école, la rue ne fait que quatre mètres de large:

réponse : faites le tour par la grande rue!

- la descente (sortie, enfin les élus se posent encore la question) était elle obligatoire: non...

-Mr Portal propose alors l'idée de garder la sortie uniquement pour un cas d'urgence (incendie etc..) pour les pompiers et de mettre deux bornes pour boucher le reste du temps... ce qui arrangerait les riverains ...

- pourquoi démolir le mur de soutènement?

-pourquoi ne pas faire la sortie du côté du moulin?

Pourquoi? Pourquoi?

Avec mon frère, nous sommes partis avant la fin.

Dommage. La dernière question de ce dialogue de sourds était:

-Combien vont coûter les travaux:

environ   900.000 euros...ou plus.

On ne sait pas encore.

Je me pose une question (allez, une petite pour la route!) 

Est ce dans ce jardin  du  château de Momon ( construit en 1400 et des poussières par les Pontevès) que l'on doit rejouer le film " La folie des grandeurs" avec les deniers publics?

 cela porte moins à rire qu'avec de Funès et Montand...

je dis ça, je dis rien. 

Pensez ce que vous voulez..

L'avenir nous dira qui avait raison.