La foule des grands jours en ce 8 juillet, au Comptoir des Vins de Flassans...

Devant la vieille centenaire, notre belle coopérative vinicole, trônait un beau Scania, portant les couleurs du caveau...

Je n'étais pas la seule à l'admirer..

Ce fût une belle réussite! Rien ne manquait à ces réjouissances, menées de mains de maître par le Président Laurent ROUGON et son conseil d'administration, entourés des nombreux employés de la cave.

Beaucoup de jeunes viticulteurs ont aussi prêté main forte!

Une chanteuse à la voix magnifique a fait danser toute cette belle compagnie, aidant ainsi à la digestion des grillades (merci à Jacques, Pascal, Jérémy et les autres!) et aux nombreux verres de bon vin du terroir...

le président a prononcé un beau discours, comme à son habitude, souhaitant une bonne vendange à tous, malgré la sécheresse que nous subissons depuis des mois...

Voici des images de cette belle journée: 

Les jeunes au travail!

Les dames, toujours présentes, et efficaces! Une mention spéciale à Cathy, sur le pont pendant...quelques heures...

Sous les "tendoulets" on essayait de trouver du frais ( le rosé par exemple!)

L'équipe des Ardizzone était venue en "voisins immédiats"...

Serge, Michel et Claude, ainsi que leurs épouses et Rémy, le "cagueniou"

Notre Maire honoraire, Paul ROUGON, et son épouse Edith , parents du Président, étaient là aussi...

Et mon vieux frangin, avec Yannick Simon, Maire de Cabasse, 

puis Stephen Giner notre éminent géologue,

et Juju Stasse, Claude Courdouan, enfin je ne vous les cite pas tous, ils se reconnaitront!

Et mon collègue Louis, avec sa chère Roselyne...

Sur l'autre photo, avec Robert et Emile,  c'est Marie, la  belle fille de Louis et Rose, qui tient dans ses bras le plus jeune de la fête, leur petit fils...

L'avenir, peut être de la future viticulture varoise!

Bravo a tous pour cette superbe journée!

mémé

Quand je rouspète, que je "raine", c'est que je vais bien!

Alors , en ce moment, je tiens la super forme, je vous le dis!

Hier, je photographie le devant de l'Escandihado, maison de retraite de notre village.

Des arbres ont été plantés.

Il y a quelques années.

Des tilleuls... C'est joli, ça sent bon...Et ça attire les abeilles.

Alors, quand le tilleul est mûr , en principe, on le ramasse. 

Enfin, ça c'était avant. Quand on ne le vendait pas encore en sachets...

Mais bon: article noù, chascun fa coumo voù !

Le problème, c'est que le tilleul non cueilli, sèche , tombe, et s'entasse au gré du vent devant les escaliers ou près des bancs, où les résidents vont s'asseoir...

Vous en voulez des pollens qui volent, des toux, des yeux irrités...

Alors je me dis qu'un petit coup d'escoubo ne ferait pas de mal....

On pourrait en profiter aussi pour casser la bosse de goudron où tout le monde s'embronche, s'abbuco , comme on dit chez nous!

Et installer une poubelle....

ce n'est pas la faute de le demander....On essaie encore une fois...

Et puis ce matin, deuxième estomagade! 

je vais cueillir comme toutes les années la marjolaine...

D'habitude, c'est presque fin juillet, mais là, entre la sécheresse et la chaleur, c'est en avance.
Donc, je vais à mon "rodou" ( c'est comme pour les champignons, on ne dévoile pas ses coins!) ...

Je pars de bonne heure...et je me prend une colère!

"Ils" ont passé l'épareuse, cet espèce d'outil qui mutile les arbres au bord des routes, et "nettoie" les chemins.

J'ai horreur de cet engin! Avant, on avait deux cantonniers, avec la faucille et la brouette.

Il n'y avait pas moins de chemins , de sentiers et de routes que maintenant...

Mais ils avaient l'oeil! Ils connaissaient les plantes utiles, genre Sureau, Origan, thym et j'en passe. Alors de temps en temps, ils en laissaient "pour graine"!

Bé maintenant, après le passage du monstre, il n'y a plus rien; si! quelques grosses pierres tombées des murs...

Et pour la marjolaine, adioù meïs uoù !

j'ai trouvé un bouquet riquiqui..Dans un talus sous le chemin...

Juste pour ne pas pleurer

triste époque ...

Salut les Terriens!

a ben léù dit mémé

On me dit souvent: " mais tu as besoin de faire du jardinage? avec le travail que ça donne! va acheter les légumes chez le marchand..."

Bon, c'est vrai, en avançant dans l'âge, ce que l'on faisait "en dansant" , on le fait plus doucement...

Mais quel plaisir de manger ses légumes, quand la récolte arrive!

ça vous paye tous vos efforts...

Les banettes, cueillies à 7h , mangées à midi!

Et les beignets de fleurs de courgettes! quel délice!

Les betteraves rouges, les premières tomates....

mais le plus beau jardin, c'est celui de ma fille!

Avec ses beaux légumes, ses fleurs et sa vue extraordinaire....

Allez, je vous laisse! pas trop le temps de blaguer en ce moment! 

A ben leù dit mémé

Je voudrais pouvoir dire un jour:

Il m'arrive de ne rien faire et d'avoir le sentiment de n'avoir pas fini!

Mais non...

Je n'envie pas pour autant ceux qui s'ennuient...

J'ai trouvé chez Alain Apparis ce joli texte de Roberto Juarroz (13 ème poésie verticale)

Lisez le....

Aujourd'hui. je n'ai rien fait.

Mais beaucoup de choses se sont faites en moi.

Des oiseaux qui n'existent pas

ont trouvé leur nid.

Des ombres qui peut être existent

ont rencontré leurs corps.

Des paroles qui existent

ont recouvré leur silence.

Ne rien faire

sauve parfois l'équilibre du monde,

en obtenant que quelque chose aussi pèse

sur le plateau vide de la balance...

ça fait réfléchir, non?

allez, je file.

Pas de repos pour les braves!

bises  bien chaudes (!) dit mémé

Et voilà....

Aujourd'hui 21 juin, c'est l'été!

J'ai entendu, ce matin, dans mes micocouliers, les premières cigales....

 Le soleil , ce matin s'est levé comme chaque jour...

Sur le village endormi entre les mamelles des couales...

c'est un mercredi de juin très ordinaire.

La terre tourne.

Et pourtant,

pourtant 

Il va falloir se tenir debout.

Se réfugier dans tout ce que le monde compte encore de beau,

parler la langue des vagabonds,

fourbir ses propres mots comme des armes;

ne pas se laisser bercer par les phraseurs,

aimer le chant des poètes,

résister.

(Comme dit mon amie Elisabeth)

citant le poète Emmanuel Roïdis:

"Si c'est un coeur que tu as dans la poitrine, et pas une pierre, ne dis pas que c'est la faute du peuple, mais crie avec moi: Maudits soient tous les imposteurs"....

Dans mon jardin, un prunier est couché sous le poids de ses fruits....

mais il me fait penser à certaines personnes ....

Les prunes sont belles, mais tellement "farineuses" à l'intérieur, qu'elles me donnent juste mal au coeur....

Allez, sur ce, je vous souhaite un été "paradisiaque", comme ce bel "oiseau".

A ben leù, dit mémé....