Il y a quelques
temps, je vous montrais des images d'une époque où je travaillais dans un restaurant.
Dans cet établissement,en plus des patrons et des serveurs et serveuses, il y avait aussi le personnel œuvrant en cuisine.Les commis, les "seconds", et puis
aussi les dames préposées à la vaisselle...
C'était un travail très fatiguant, debout devant la "plonge", l'eau très chaude, les marmites énormes et pesantes,les verres qui devaient briller de tout leur éclat, les piles d'assiettes, les
couverts à essuyer et contrôler pièce après pièce, pour garantir la propreté..
Dans les années 80, la personne qui excellait dans ce travail , c'était notre amie Carmèle ....
Comme elle était d'origine Italienne, et que le restaurant était fréquenté par bon nombre de routiers Italiens, tout le monde l'appelait "Zia Carmèla"...
Elle était devenue la "tante Carmèla" du restaurant...
Les années ont passé, nous avons tous vieilli.
Carmèle aussi, bien sûr.Ses deux fils Jean et Louis l'entourent de toute leur affection, et leur amour.
Mais "Zia Carmèla" ne peut plus marcher.Elle coule des jours paisibles au "grand oustaou de Carcé", une bien jolie maison pour les anciens, au village de Carcès...
Dimanche dernier, avec ma cousine Elise et mon amie Marguerite, nous sommes allées lui rendre visite.
Comme elle était contente!
Nous avons parlé de notre belle rue des Boyers, où nous avons tant de souvenirs communs; du restaurant, bien sûr, et aussi de sa Calabre natale....
Sa joie faisait plaisir à voir!
Et la nôtre était bien réelle! Tant d'amitié, tant d'années nous unissent.
Elle est, pour de bon, notre Zia .
Après tout, un village, c'était une grande famille....
Il est bon de s'en souvenir!
Sempré bella, la zia!
gros bisous tout le monde....
mémé qui commence à voir (un peu) la lumière au bout du tunnel.Merci de vos mots gentils.L'affection, même virtuelle, ça compte quand on a des soucis!